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Surtaxe de Sunwing : Manon Martel commente
Suite à l'annonce de l'imposition d'une surtaxe soi-disant temporaire de l'ordre de 20$ par personne sur tous les forfaits et vols secs de Sunwing pour les départs à compter du 1er août 2018, l'Association canadienne des agences de voyages (ACTA) s'est de nouveau attiré les foudres des agents de voyages.
PAX s'est entretenu avec Manon Martel à ce sujet.
LIRE PLUS: Sunwing : 20$ de taxes supplémentaires
Zéro commission
« Ce problème n'est pas isolé pour un seul voyagiste, mais est un problème mondial et l’ACTA fait pression pour le changement de ce problème depuis un certain temps », exprimait par voie de communiqué Wendy Paradis, présidente de l'ACTA.
La hargne des agents de voyages est notamment exacerbée par l'habile nomenclature de ces coûts additionnels; il faut savoir que ces derniers, étant qualifiés et appliqués sous forme de taxes, ne sont pas commissionnables.
L'ACTA estime que seules les taxes réelles appartiennent au champ « taxes » et que tous les autres « frais de service et suppléments » sont un coût du produit qui devrait être inclus dans le tarif de base.
L'organisation indique qu'elle continuera de soulever cette question à l'échelle mondiale par l'entremise de l'Association mondiale des associations d'agents de voyages (WTAAA) afin de promouvoir des changements non seulement au Canada, mais dans le monde entier.
Être proactif
Manon Martel rappelle aux agents que ce type de manoeuvre demande du temps et que l’ACTA travaille sans relâche pour eux auprès des gouvernements et des voyagistes.
« Les agents doivent comprendre que ce n'est pas un changement qui s'opère du jour au lendemain. Nous discutons, rencontrons et faisons pressions continuellement auprès des parties concernées pour régler la situation et leur exposer la réalité des agents, mais cela prend du temps. L’ACTA n’as jamais baissé les bras et nous continuerons notre travail à ce niveau. L'ACTA pose des gestes très concrets pour le bien-être et la réussite de ses membres », expliquait-elle à PAX.
Elle souligne d'ailleurs le cas WestJet pour imager ses propos.
« Lorsqu'ils ont eux aussi augmenté leurs frais de service il y a quelques années, l'ACTA s'est opposée et nous avons discuté avec eux. Eh bien, aujourd'hui, WestJet a les taxes les moins élevées au pays grâce à notre travail collaboratif ».