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Les associations de t.-o. sonnent l’alarme et vous invitent à «passer à l’action» !
À la lecture des « résultats accablants » d’un sondage mené par la firme BDO Canada auprès de leurs membres, les associations de tours-opérateurs du Québec (l’ATOQ) et du Canada (la CATO) sonnent l’alarme :
la survie de plusieurs entreprises est menacée si les programmes de soutien gouvernementaux ne sont pas prolongés.
LIRE PLUS – L’ATOQ et la CATO crient au secours !
Le sondage de BDO démontre notamment que les membres de l’ATOQ et de la CATO établissent à 90 % la baisse de revenus annuelle subie de 2019 à 2021.
Par ailleurs, alors que les voyagistes emploient actuellement, en moyenne*, 77,2 personnes à temps plein, ils estiment que ce nombre pourrait passer à 105,5 avec le soutien proposé dans le programme du parti libéral. En revanche, il tomberait à 72,3, sans ce soutien.
*L'ATOQ et la CATO soulignent que la stature de leurs membres est très disparate. Les réponses sont toutes agrégées et pondérées, et la pondération reflète l'ensemble des membres.
Le rêve : la préparation de la relance
« Aujourd’hui nous devrions discuter de plan de relance avec des actions concrètes, avant la reprise des voyages internationaux », avance l’ATOQ, avant de se désoler de ce que la réalité soit tout autre.
La réalité : 4 barrières monumentales
« Malheureusement, notre réalité est tout autre et nous devons faire face –autant les agences de voyages que les tours-opérateurs – à quatre principales barrières, qui nous posent des défis monumentaux », poursuit l’Association.
Ces quatre barrières sont les suivantes, selon l’ATOQ :
- L’avertissement officiel de niveau 3, Évitez les voyages non essentiels, demeure en vigueur;
- les frontières sont fermées;
- les enfants de moins de 12 ans doivent faire une quarantaine au retour d'un séjour à l’étranger, ce qui implique qu’ils ne peuvent retourner à l'école pendant 14 jours;
- les tests PCR sont encore exigés à destination et il y a absence d'uniformité d’une destination à l’autre quant aux politiques d'entrées et de sorties (l'Union européenne en est un bon exemple).
Passer à l’action… D’accord, mais comment ?
L’ATOQ et la CATO invitent donc les membres de l’industrie à « passer à l’action » – pour obtenir des règles équitables, pour contrer la pénurie de main-d’œuvre et, plus globalement, pour « faire revivre la motivation de nos troupes pour un avenir meilleur ».
L’ATOQ a créé une lettre type qu’elle publie sur son site. L’Association invite chaque membre de l’industrie à personnaliser cette lettre, à la signer et à l’envoyer à son député.
« Il est primordial, à ce point-ci, de mettre de la pression afin d’inciter notre gouvernement fédéral à bouger, et ce, rapidement », conclut l’ATOQ.
Que dit la lettre?
Outre les points évoqués ci-dessus, la lettre type préparée par l’ATOQ déplore plus spécifiquement le retrait graduel de la subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC) et de la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer (SUCL) « qui ont compensé une partie de nos pertes au cours des 17 derniers mois ».
« Une extension de la SSUC et de la SUCL à un taux de subvention de 20 % ne suffira pas, insiste la lettre. Maintenir à flot une agence de voyages et un tours-opérateur comme le mien signifie maintenir en place l'infrastructure essentielle qui soutient plus de deux millions d'emplois au Canada. »
Conclusion de la lettre aux députés :
« Votre soutien est ESSENTIEL à notre SURVIE ! »
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