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Jeudi,  7 novembre 2024   22:10
L'agent en vedette : Jean Stéphane Leroux

Chaque semaine, tous les mardis, nous demanderons à un ou une conseillère en voyages de se livrer au jeu des questions-réponses en leur proposant de parler de voyage autrement... et de leur raconter quelques anecdotes au passage.

Cette semaine, c'est au tour de Jean Stéphane Leroux de chez Voyage Turquoise de se confier.

Depuis quand êtes-vous dans l’industrie ?

Cela fait déjà 33 ans cette année depuis 1987. J'ai commencé comme bénévole un an avant la fin de mes études au collège Lasalle au DEC en tourisme chez Voyage Exception-l. Après les grosses années de Stan Buy au terminus voyageur, Jet Vacances au réservation, Budget rent a car, Voyage Marcel Béliveau, Nolitour Vacances, directeur de Voyage en Direct Henri-Bourassa, Voyage Aero Club et Funtastique Outremont, pour finir propriétaire-directeur associé chez Voyage Vasco Rosemont. Aujourd'hui, j'agis à titre de conseiller chez Voyage Turquoise et professeur au Collège Sigma depuis 15 ans.

Quel a été votre premier voyage ?

Caracas au Venezuela a la fin de mes études. J'ai fait le tour complet du pays avec un passe-avion Avensa Airpass à l'époque, de l'Amazonie à la Cordillère des Andes. On m'avait déconseillé d'y aller, mais cela a été un voyage des plus enrichissants. Je réservais là-bas des pensions auberge pas chères. Le South American Handbook comme guide de voyage m'a fortement aidé à planifier ce voyage.

Quel est votre plus beau souvenir de voyage ?

L'Égypte et le Pérou, ce sont des voyages marquant avec l'immensité des sites, la spiritualité aller chercher, le grandiose de l histoire et de l’humanité. Ça vous change un homme ! On ne voit plus les choses de la même façon après. On se sent petit à côté de ces structures et de ces sites. À faire et à voir une fois dans sa vie !

La destination chouchou que vous recommandez le plus souvent à vos clients ?

Pour le sud, Cuba ! C'est mon deuxième pays d'adoption. Cela fait au moins plus de 50 fois - j'ai arrêté de compter -, que j y vais. Cuba n a plus vraiment de secret pour moi. J'ai pas mal visité toutes les destinations Soleil que l'on retrouve dans les brochures. Ma force en Europe, c'est l'Italie.

La demande la plus farfelue d’un client ?

J'en ai plusieurs qui me viennent en tête. Me faire demander si on pouvait ouvrir les fenêtres à bord d'un Boeing 747. S'il y avait du savon Tide a l'hôtel International Resort a l'époque à Margarita, mais la meilleure, c'est une cliente avec Sunwing qui a fait semblant de tomber dans les pommes a Cancún, juste avant l'embarquement pour prolonger ses vacances de plusieurs jours. Sa sœur a dû débarquer de l'appareil et payer les frais. Toute une histoire !

Si vous aviez un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite devenir conseiller en voyages, quel serait-il ?

D'avoir de la passion. Tout ce que l'on fait dans la vie doit être fait avec son âme et son cœur, d'être dévoué, d'aimer faire des recherches, de développer habilement des habiletés de vente, de ne pas aimer la routine et d'aimer travailler en équipe. C'est un métier de relation et de contact. Il ne faut pas être gêné. Il faut garder l'esprit ouvert a toute demande. Il faut aussi se spécialiser plutôt que de vendre ce que tout le monde vend. Enfin il faut être continuellement à l'écoute et ne pas avoir peur du changement, car c'est une constante de mise à jour surtout concernant les produits que l'on vend.

Quelle serait « LA » vente que vous rêvez de faire ?

Un croisière autour du monde, un safari en Tanzanie, au Kenya ou en Afrique du Sud combiné avec les Seychelles et les Maldives. Avec ce genre de ventes, je pourrais me reposer pour quelques jours avec ce que cela nous rapporte.

Un aspect de votre métier que vous aimeriez changer ?

La certification des conseillers en voyages, je me suis battu quand j'étais au comité de l'ACTA pour faire adopter l'examen du CTC et CTM pour l ensemble des conseillers en voyage et les propriétaires d'agence. L'examen de l'OPC ne certifie en rien les compétences des agents de voyages qui y travaillent. Malheureusement, le milieu du voyage est très peu réglementé au Québec, comparativement a d'autres provinces. Cela devrait être un examen obligatoire pour tous les professionnels. Si on se dit professionnel, est-ce que l'on irait voir un médecin, un dentiste ou un avocat au Québec qui n a aucune formation et qui n'a passé aucune certification minimum pour y travailler !?


Si vous êtes conseiller ou conseillère en voyages et que vous désirez vous aussi participer à cette chronique, écrivez-nous à salledepresse@paxglobalmedia.com

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