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Jeudi,  16 janvier 2025   20:36
Trois régions coup de coeur pour découvrir l'Inde le long du Gange
L'imposant temple hindou de Trayambakeshwa

Mon parcours de voyageuse en solo et de conseillère en voyages sur mesure m’a amenée à découvrir presque toutes les régions de l’Inde. Mon plus récent coup de cœur? Les magnifiques régions qui bordent le fleuve sacré du Gange.

Communément nommées demeure des dieux, les sources du Gange accueillent des milliers de yaris (dévots) chaque année. Tout un chacun espère par sa puja (prière) guérir ses blessures, purifier ses péchés ou bien pardonner.

Région de l’Uttarakhand

Lové au creux de splendides vallées, Rishikesh attire de nombreux pèlerins provenant des quatre coins du pays. On y célèbre la cérémonie de l’Aarti chaque soir aux abords du Gange. Feux, encens, chants, musique accompagnent les offrandes de fleurs déposées sur les flots, posées sur de petits bateaux faits de feuilles. L’endroit est également reconnu mondialement comme le haut lieu du yoga qui y aurait pris racine. De nombreux ashrams pouvant accueillir les voyageurs en quête spirituelle s’y sont installés.

Rishikesh est aussi un paradis pour les amoureux de plein air. Commencez la journée par une descente en rafting sur le Gange. Poursuivez par un pique-nique sur la plage avant de prendre part à un safari en jeep au travers de la forêt. J’ai aussi eu la chance de faire de nombreuses randonnées, suspendues aux contreforts de l’Himalaya (incluant le Népal).

L’une de mes expéditions les plus mémorables a été celle de cinq jours allant d’Uttarkashi vers le glacier de Gaumuck, la source du fleuve sacré du Gange, en passant par le haut lieu de pèlerinage hindou de Gangotri. Une énergie particulière s’y dégage! À noter que cette randonnée se fait entre juin et septembre.

Coup de coeur : marcher dans la Vallée des fleurs en juin et aller à la rencontre de bergers.

Région de l’Himachal Pradesh

Recueillement méditatif le long des moulins de prière tibétains, bien significatifs  pour la religion bouddhiste.

Lieu d’exil du dalaï-lama, Daramshala et McLeog Gang évoquent le Tibet par leurs monastères bouddhiques et drapeaux de prières aux cinq couleurs se rapportant aux signes de terre (rouge : feu, bleu : eau, jaune : air, vert : terre, blanc : espace) virevoltant au vent. Les toges des moines tibétains en promenade et en recueillement forment de magnifiques petits points bourgogne parsemés ici et là. À défaut de rencontrer le célèbre dalaï-lama, il est possible d’organiser des visites pour entrer dans son temple. Yoga, massages et cours de cuisine pour réaliser des momos (raviolis tibétains) sont offerts dans la petite ville touristique.

Coup de coeur : assister aux célébrations du Losar, le Nouvel An tibétain (du 5 au 7 février 2019)

LIRE PLUS: L’Inde célèbre la fête du tourisme à Ottawa

Région de L’Uttar Pradesh

Quoique quelque peu déstabilisante, je conseille fortement de découvrir Varanasi, la capitale religieuse de l’Inde. Un incontournable à garder idéalement pour la fin du voyage, afin de se donner une chance d’apprivoiser la cité sainte. J’y ai passé de longs moments à me balader dans les dédales des minuscules ruelles, en buvant un bon chai épicé accompagné de chapati (petite crêpe), et à observer les gens ouvrir leurs petites échoppes. À l’aube, embarquez à bord d’une petite barque, le long des ghâts (berges) pour être témoins des ablutions, rituels et crémations dans le Gange. La plupart des ghâts abritent un temple honorant un dieu différent.

Coup de cœur : Varanasi est aussi la cité de la musique. C’est l’endroit idéal pour y suivre des cours de tabla ou de sitar.

5 conseils voyage

  • Au restaurant, toujours vérifier que le bouchon de votre bouteille d’eau est bien scellé : celui-ci pourrait avoir été recollé après avoir été rempli d’eau de source douteuse risquant ainsi de laisser des souvenirs de voyage non désirés.
  • Comme voyageuse, s'habiller le plus possible comme les femmes locales. Préférer le punjabi au sari, soit une tunique ample à manches courtes. Idéalement, se baigner ainsi vêtue, comme les Indiennes le font.
  • Le risque zéro n’existe pas en Inde. Il faut se préparer aux imprévus. Votre capacité d’adaptation sera testée à maintes reprises : retards quasi automatiques des trains, grèves, guides absents, attraits touristiques fermés... Bien qu’il soit impossible de tout prévoir, il faut idéalement avoir mis en place quelques plans B en cas de besoin.
  • En remettant l’argent aux commerçants, s’assurer que ce soit si possible un chiffre impair. Le tout signifie la continuation de la relation avec l’autre.
  • Il faut accueillir tranquillement et avec humilité ce pays en acceptant de laisser de côté son propre système de référence.

Saddhu (prêtre hindou) offrant sa bénédiction aux pélerins via une puja (prière), sur les  abords du fleuve Gange.

 La vache est sacrée pour la religion hindouiste en Inde. Elle fait vraiment partie du paysage et on l’intègre à des événements en la décorant.


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