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Jeudi,  19 septembre 2024   23:00
Le Japon relance ses actions de promotion pour attirer des Canadiens

Rien de tel que des tournées de médias et de conseillers en voyage pour apprécier la réouverture d’un pays tel que le Japon à l’accueil de touristes étrangers ! L’Office du tourisme japonais à Toronto en a organisé plusieurs en janvier dernier, signe de l’intérêt du Japon à intensifier ses actions pour attirer des Canadiens et des Québécois en particulier.

Le Japon a rouvert ses frontières au tourisme étranger en octobre 2022 – soit beaucoup plus récemment que d’autres pays. Comme PAX a pu le constater sur place le 24 janvier dernier, l’entrée au pays se fait relativement facilement. Il suffit de bien remplir au préalable quelques formulaires électroniques sur le site Visit Japan WEB, justifiant notamment de preuves de vaccination, afin d’accélérer les procédures d’entrée.


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Le rétablissement se poursuit bien

Le Japon reçoit encore moitié moins de visiteurs internationaux qu’avant la pandémie, mais « le rétablissement se poursuit bien », soulignait Sam Hirota, coordonnateur de tournées pour la Japan National Tourism Organization (JNTO) au sein de l’agence de voyages torontoise Kintetsu International Express. « On voudrait développer un tourisme hors des grands centres urbains comme Tokyo », précisait-il lors d’une tournée axée justement sur d’autres régions du Japon central.

Le pays a l’ambition, comme bien d’autres, de retrouver à terme le même niveau de visiteurs étrangers qu’en 2019 et poursuit ses efforts de promotion en ce sens. En 2019, précise le JNTO à Toronto, le Japon avait accueilli 31,88 millions de voyageurs internationaux, contre 31,2 millions l’année précédente. Les visites de Canadiens suivaient la même progression : de 330 600 passagers en 2018 à 375 262 en 2019.


Le marché canadien 

Les Canadiens ne représentent guère que 5 % des étrangers visitant le Japon. Toutefois, « il y a plus de Canadiens que d’Américains si l’on tient compte de la population de leurs pays respectifs », estime Sam Hirota.

La grande différence réside selon lui dans le type de clientèle reçue :

« Plus de gens d’affaires américains, mais plus de ‘voyageurs’ canadiens.  Ces derniers sont dans la tranche d’âge de 40 à 60 ans, et vont au Japon par eux-mêmes ou en groupes. Les jeunes sont sous-représentés, ce qui s’explique par le cout des vols », observe-t-il.

Voyages Gendron bien positionné sur le Japon

À titre d’exemple, Voyages Gendron – qui organise depuis longtemps des séjours tant de groupes qu’à la carte au Japon – juge que « la croissance de la demande est à l’honneur sur cette destination », comme le dit Marc-Olivier Gagné, directeur du marketing.

« C’est une des belles destinations que l’on offre à la carte et sur laquelle on mise pour le futur, même si c’est encore un volet marginal de nos activités. On a travaillé fort pour mettre en place des forfaits à la carte ou en groupe et on a de plus en plus de clients qui s’intéressent au Japon, notamment pour le ski alpin », précise-t-il.

Marc-Olivier Gagné et Stéphanie Blanchette. [Voyages Gendron]


Conseillère en voyages et spécialiste du Japon chez Voyages Gendron, Stéphanie Blanchette a participé en janvier à un FAM trip du JNTO qui couvrait notamment les régions de Takayama, Nagano, Kyoto et Hiroshima. Ayant « testé » une température hivernale très agréable, elle en est revenue avec l’idée de proposer un nouvel itinéraire à la carte hivernal, sortant de l’habituel circuit printanier des cerisiers en fleurs.

« Il y a plusieurs années que Bernard Gendron se passionne pour le Japon et qu’on a développé des offres de voyages de ski, rappelle pour sa part Marc-Olivier Gagné. C’est encore un produit de luxe, mais les amateurs y trouvent des conditions de glisse vraiment exceptionnelles ».

Gendron a repris cet hiver ses offres ski, mais c’est seulement pour l’hiver prochain qu’on devrait voir un retour à la situation prépandémique.

Pour la partie « loisirs », hors ski, l’offre Japon de Voyages Gendron comme tour opérateur s’est bonifiée au fil des ans et continue de se renouveler. Mme Blanchette y travaille depuis plus de cinq ans. Son voyage de janvier lui a permis de découvrir des vols aériens intérieurs particulièrement intéressants.

« Nous misons déjà beaucoup sur les transports en commun au Japon, trains en tête, car de tels déplacements sont faciles et permettent de rehausser l’expérience des voyageurs, avec une immersion dans la culture, dit-elle. Nous aidons nos clients en leur donnant des documents personnalisés, notamment pour les transports, avec réservations de passes de trains et de sièges à bord de certains qui sont parfois un peu compliquées. »

Le train Shimakaze.


En groupe, Gendron propose un forfait Tokyo-Takayama-Hiroshima-Kyoto, mais à la carte. « Toutes sortes de déclinaisons sont possibles », souligne M. Gagné, selon qui « l’engouement des Québécois pour le Japon est bien réel ».

Stéphanie Blanchette ajoute qu’elle travaille « à développer un itinéraire de groupe différent pour l’hiver prochain, qui ferait la part belle aux déplacements en train et serait surtout axé sur la gastronomie ».

Après les découvertes culturelles, c’est en effet selon elle le deuxième intérêt des Québécois pour cette destination.

 
 

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Se rendre au Japon avec Air Canada

Air Canada offre des liaisons directes de six aéroports canadiens vers trois destinations japonaises. Le vol direct de Montréal, en vigueur depuis 2017, rejoint l’aéroport Narita de Tokyo, tout comme ceux de Toronto, Vancouver, Ottawa, Calgary et Edmonton. De Toronto et Vancouver, on peut aussi se rendre à Osaka. Une liaison Vancouver-Nagoya complète la panoplie des vols d’Air Canada entre le Canada et le Japon.

Le vol qui part de Montréal-Trudeau est quotidien, sauf en période hivernale où il passe à une fréquence de trois fois par semaine. Les classes Économique Premium et Affaires sont particulièrement prisées, en raison de la longueur du vol (plus de 13 heures à l’aller).

La première offre un fauteuil plus spacieux qu’en classe éco, un espace supplémentaire pour les jambes et des services prioritaires pour l’embarquement, l’enregistrement et le traitement des bagages. En classe Affaires – 36 sièges – les « plus » vont du fait de pouvoir dormir allongé dans un espace à soi, de disposer de repas de qualité supérieure et de bénéficier d’un service personnalisé.

Pour un surclassement dans l’une de ces deux cabines, on peut opter pour le système d’enchères mis en place par Air Canada, jusqu’à 48 heures avant le départ, avec paiement en points Aéroplan ou en argent.  


La classe Affaires d'Air Canada.

 




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