Politique en matière de cookies

Afin de vous offrir une service optimal, ce site utilise des cookies.
En utilisant notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies. En savoir plus

Mercredi,  4 décembre 2024   16:14
Festival de la gastronomie à Saint Martin: Le Québec fièrement representé

Ce dimanche 10 novembre, le 978 Beach à Friar’s Bay s’est transformé en un haut lieu de saveurs pour accueillir le « Taste of Sunrise », événement inaugural du Festival de la Gastronomie à Saint-Martin. Ce rendez-vous gourmand, qui se poursuivra jusqu’au 22 novembre, propose une immersion dans l’univers culinaire à travers des ateliers, animations et rencontres inoubliables.

Une scène culinaire internationale 

Aux côtés des chefs ambassadeurs saint-martinois Shane Huggins et Ashanta Daniel, ce ne sont pas moins de 22 figures de la gastronomie, dont 13 chefs venus des quatre coins du monde, qui feront découvrir leurs spécialités et cultures culinaires. Au programme : des ateliers de cuisine, des dîners à quatre mains, des accords mets et cocktails, ainsi qu’une multitude d’expériences conçues pour titiller les papilles des visiteurs.

Une invitée d’exception : Marie-Chantal Lepage

Pour la troisième année consécutive, la Ville de Québec est mise à l’honneur lors de ce festival prestigieux. Cette année, c’est Marie-Chantal Lepage, cheffe exécutive du Hilton Québec, qui portera fièrement les couleurs de la capitale québécoise dans les Caraïbes. Elle succède à deux figures emblématiques de la gastronomie québécoise, Daniel Vézina (Laurie-Raphaël) et Frédéric Cyr (Château Frontenac), qui avaient brillamment représenté Québec lors des éditions 2022 et 2023.

Dans un monde culinaire longtemps dominé par les hommes, Marie-Chantal Lepage s’est imposée comme une figure de proue de la gastronomie québécoise. Arrivée dans le métier par hasard, elle a dû faire face à de nombreux stéréotypes :

« Je suis arrivée en cuisine à 16 ans, par hasard et il n’y avait que des garçons autour de moi. À force d’entendre que les femmes ne savaient pas faire en cuisine, je me suis dit que j’allais leur montrer qu’une femme peut devenir chef. Alors, j’ai persévéré et je suis restée dans le métier” »

Depuis ses débuts en 1982, elle a vu évoluer les mentalités dans le milieu.

« C’est souvent difficile de ne travailler qu’avec des hommes en cuisine, mais je m’adapte. Je constate quand même qu’il y a plus de respect et de considération qu’avant envers les femmes dans les coulisses de la gastronomie. »

Indicateur