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WestJet inaugure sa deuxième liaison transatlantique en fanfare
Les passagers du vol inaugural de WestJet entre Halifax et Glasgow ont eu droit à bien des égards, vendredi soir dernier. Le premier ministre de la Nouvelle Écosse, Stephen McNeil était, non seulement du nombre des notables qui ont prononcé un discours dans la salle des départs, mais il avait très démocratiquement pris place parmi eux à bord du Boeing 747-700 qui a mis un peu moins de cinq heures pour franchir l’Atlantique.
Gregg Sarestky, président de WestJet, avait revêtu un tartan aux couleurs du transporteur pour souligner l’occasion et, à bord, lui et deux de ses vice-présidents se sont joints aux agents de bord pour servir les rafraîchissements et les collations aux «invités» (pour mémoire, c’est le nom sous lequel WestJet désigne ses passagers), parmi lesquels on retrouvait une trentaine d’employés du transporteur.
«Quoi de plus naturel qu’une liaison aérienne entre la «Nouvelle» et la «Vieille» Écosse?», demandait Gregg Sarestky, en rappelant que quatorze pour cent des Canadiens ont des racines écossaises et que les Écossais sont la troisième ethnie la mieux représentée au sein de la population canadienne.»
Premier ministre, président de compagnie aérienne, autorités municipales et aéroportuaires… les passagers de ce vol inaugural ont eu droit à quelques discours, à un cocktail de bienvenue et à un concert donné par un groupe de musique traditionnelle écossaise, dans un périmètre aménagés près de la porte A4 de la salle des départs de l’aéroport d’Halifax. Tout cela pour souligner le lancement du vol WestJet 030 qui reliera Halifax à Glasgow du 29 mai au 26 octobre.
La capacité mise en service sera de 16 000 sièges, ce qui ne représente guère qu’un demi pour cent du trafic de l’aéroport d’Halifax, qui a vu défiler 3,6 millions de passagers l’an dernier.
Mais Joyce F. Carter, présidente et chef de la direction de l’Aéroport International Stanfield d’Halifax, voyait les choses sous un autre angle.
«Nous avons investi beaucoup d’argent pour développer nos installations et ce nouveau vol est très important pour nous, car il conforte notre position de plateforme aéroportuaire internationale», observait-elle. «Nous avions déjà des liaisons vers Londres avec des vols d’Air Canada vers Heathrow, d’Air Transat et de Canadian Affairs vers Gatwick. Icelandair dessert Reykjavik tous les jours en été et trois fois par semaine l’hiver et, en saison, Condor nous relie à Francfort. Maintenant, on peut voler d’Halifax à Glasgow et, il y en aura d’autres. Il y a 12 ans que nous entretenons une relation très profitable avec WestJet. En juillet, ils auront augmenté la capacité mise en service sur Halifax de 58%, puisqu’ils lanceront de nouvelles liaisons vers Gander, Deer Lake et Sydney et qu’ils augmenteront les fréquences de leurs vols vers Ottawa, St John et Toronto.»
À Glasgow aussi, les autorités avaient mis les petits plats dans les grands. Le vol a atterri au son des cornemuses et le samedi soir, les membres du personnel de WestJet, les agents de voyages et les journalistes invités ont été accueillis sous les plafonds à caissons dorés à la feuille d’or de la grande salle de l’hôtel de ville situé sur Georges Square, la grand-place du centre de Glasgow. Tour à tour, Gordon Matheson, président du conseil municipal de la ville, Gordon Campbell, haut-commissaire du Canada au Royaume-Uni (pour mémoire, c’est l’ancien premier ministre de la Colombie britannique), le premier ministre McNeil, Gregg Saretsky, et le patron de Visit Scotland ont prononcé des discours, pendant qu’on servait des hamburgers de homard de Nouvelle Écosse, du mousseux de la vallée d’Annapolis et du whisky écossais.
L’hôtel de ville de la métropole Écossaise (là-bas, ils disent City Chambers) est un édifice monumental de style néoclassique comme on les faisait à l’époque victorienne. Mais le grand escalier de marbre qu’il a fallu emprunter pour accéder à la grande salle s’apparente plutôt à la Renaissance italienne et c’est une splendeur. «Nous recevons ici beaucoup d’équipes de tournage», me racontait la dame du protocole de l’hôtel de Ville.
«C’est que le décor s’y prête très bien quand on tourne un film censé se passer au Vatican. Mais il convient aussi parfaitement quand l’action est censée se passer au Kremlin.» La faucille et le goupillon, en somme!


