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Lundi,  9 septembre 2024   4:12
Voler sur la Classe Affaires d’Air Canada : toute une expérience

Ma capsule personnelle entre Montréal et Paris, m'attire comme un moustique vers la lumièreJ’ai toujours eu ce rêve de voyager à l’horizontal en avion, pouvoir m’endormir confortablement tout en entendant le monotone ronron des turbines des réacteurs et léviter à 35 000 pieds. Seule la Classe Affaires des différentes compagnies aériennes pouvait me permettre d’assouvir ce désir. Et c’est sur les ailes d’Air Canada qu’il m’a été permis d’expérimenter dernièrement, pour la première fois en vol, cette catégorie de service.

Un véritable cocon privatif

Qui n’a jamais été envieux en pénétrant dans l’avion, de se voir faire guider jusqu’à sa place en Classe Économie, en empruntant les couloirs jalonnés par les sièges spacieux de la Classe Affaires ?

Souvent, je n’ose regarder l’invité qui prend déjà un malin plaisir à prendre ses aises alors que je sais qu’au bout, moi, je formerai un angle à 90 degrés avec le sol.

Mais cette fois-ci, je n’ai pas eu à détourner le regard. Ma place, la 11D, s’arrêtait juste avant de pénétrer dans l’espace de la catégorie Premium Economy du Boeing 777 du vol AC 870 reliant Montréal à Paris. Pour au moins 6 heures de temps, ce cocon enveloppant, fait de plastique, sera exclusivement mien.

Fébrile, je m’essaye à peser tous les boutons de la commande du fauteuil. Mon dos bouge, ma nuque aussi et enfin je finis par trouver le Graal, après avoir testé une dernière fois la fonction massage des lombaires.

L’option « Full-Flat Bed » ou lit complet s’enclenche, étirant mes jambes vers l’infini. Je ne résiste pas et je me laisse guider. Enfin, me voilà totalement à l’horizontal dans un avion avec cette sensation que le voyage ne me paraîtrait pas si long et que le décalage serait un jeu d’enfant à apprivoiser à l’arrivée.

La Loge Classique, c’est comme cela que s’appelle le siège de Classe Affaires sur le type d’appareil qui nous mène jusqu’à Paris, offre une longueur de 6 pieds et 3 pouces (191 cm) totalement inclinée pour une largeur de 53 cm. De quoi accueillir dans le plus grand confort la quasi-totalité des mortels. La trousse de soins fournie pour le voyage renforce cette impression d’être choyé par le transporteur.

Dans cette « loge », on retrouve également une prise électrique et un port USB, très pratiques pour y brancher des appareils en manque de batterie et envoyer les premières images de la luxure à ses réseaux sociaux, histoire de faire baver ses contacts. L’offre technologique est complétée bien sûr d’un écran pour le divertissement à bord. Ce-dernier est grand par rapport à ce que l’on connait en Classe Économie avec ses 12 pouces de diagonale (30 cm) mais n’est pas le plus imposant du marché. Bien suffisant toutefois pour profiter des heures de divertissement concoctées par les équipes d’Air Canada.  À noter que pour l’optimisation de l’espace et pour permettre l’utilisation du lit, il vient s’encastrer sur le côté du fauteuil  à l’aide d’un bras articulé, lors que l’on ne souhaite pas l’utiliser.

Fini de jouer, il était temps de décoller et donc de remonter mon fauteuil par mesure de sécurité, signifiant également que le premier repas à bord n’allait pas tarder à être servi par le personnel dévoué.

De la gastronomie de haut vol

Le menu sur mon vol Montréal-ParisSoyons honnête, quand on voyage en Classe Affaires, nos exigences ont également tendance à monter d’un cran. Du coup, j’ai trouvé le temps long avant que le souper ne soit servi. Peut-être deux heures après le décollage ou quelque chose comme cela. Sûrement dû à d’autres impératifs en vol, mais ce qui est sûr est que l’attente en valait la peine.

Le menu est copieux et offre plusieurs choix avec : une entrée, une salade, une sélection de quatre plats (filet de bœuf de l’Alberta  grillé à la sauce aux truffes et porcinis, poulet à l’indienne, filet de flétan ou des raviolis de légumes sur mon vol), une assiette de trois fromages et un choix de deux desserts. Ayant opté pour les saveurs de l’Inde, il ne restait pas grand-chose dans mon assiette, souvent la preuve ultime de la qualité des mets me concernant.

Cette alléchante carte est complétée par un recueil de vins composé par Ken Chase, œnologue et viticulteur, collaborateur clé du programme des vins d’Air Canada.

Pour le déjeuner du lendemain matin, Air Canada a eu la bonne idée de laisser le passager le composer et de se faire réveiller ou non pour le recevoir. Du coup, il est possible de cocher sur une carte, les breuvages et les viennoiseries que l’on veut recevoir le matin. Je ne sais pas ce qu’il en est de la qualité des produits, ce qui est sûr par contre, c’est que le personnel a respecté la consigne de ne pas me réveiller… Une fois, mes yeux ouverts, la descente sur Paris était déjà entamée, juste le temps pour moi de siroter un café.

Des services au sol également

L’expérience de la Classe Affaires d’Air Canada s’apprécie également au sol. L’accès au Salon Feuille d’Érable du transporteur en est la première concrétisation. Pas indispensable, il permet toutefois d’attendre l’embarquement de son vol au calme, dans des fauteuils confortables, de se sustenter si la fringale guette et de prendre un premier verre avant le départ. Une sélection de journaux et de magazines aidera également à passer le temps si l’on est vraiment en avance.

L’autre avantage au sol autorisé par la Classe Affaires d’Air Canada est le service d’escorte. Je le pensais futile et finalement je l'ai beaucoup apprécié surtout à l’arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle. Malgré quelques heures de sommeil, le décalage horaire se fait tout de même sentir. Se faire guider dans les méandres du hub principal parisien (escaliers, sasses dans tous les recoins, couloirs interminables) sans avoir à réfléchir prolonge de quelques minutes mon repos cérébral…L'air d'un robot certes, mais avec le sourire aux lèvres.

Enfin, le temps passe et il me faut maintenant prendre ma correspondance vers Lyon, en Classe Économie cette fois-ci… Et là, c’est toute une différence !

Le Boeing 777-300ER d'Air Canada dispose de 42 sièges de Classe Affaires Internationale en configuration 1-2-1.

Ce vol en Classe Affaires a été rendu possible grâce à l’invitation d’Air Canada.

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