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Résultats du 4ème trimestre de Transat : plus de revenus, moins de profits
Transat a enregistré des revenus de 844,7 millions $ pour le trimestre terminé le 31 octobre 2014, par rapport à 808,6 millions $ en 2013, en hausse de 36,1 millions $ ou 4,5 %.
La Société affiche un résultat d'exploitation ajusté de 72,9 millions $ par rapport à 80,6 millions $ en 2013; et un résultat net de 30,6 millions $ (0,79 $ par action sur une base diluée), par rapport à 54,7 millions $ (1,40 $ par action sur une base diluée) en 2013.
Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche un résultat net ajusté3 de 49,4 millions $ en 2014 (1,27 $ par action sur une base diluée), par rapport à 54,8 millions $ (1,40 $ par action sur une base diluée) en 2013.
« Nous avons enregistré de très bons résultats sur le marché transatlantique, de même que des profits sur le marché Sud et au départ de la France. En dépit d'une hausse de plus de 10 % de l'offre globale déployée sur le marché transatlantique, ces résultats sont parmi les meilleurs que nous ayons connus pour le second semestre. Dans toute notre histoire, nous avons fait mieux une seule fois, soit l'an passé, qui a été un été record. Nos efforts, menés sur tous les fronts, notamment les coûts, le produit, le marketing et la gestion des revenus ont donné les résultats attendus. On peut donc parler d'une saison fort satisfaisante » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Transat explique que son profit a été baissé à cause de la faiblesse du dollar canadien face aux autres devises, malgré plus de passagers et une augmentation des prix.
Perspectives pour le premier semestre
Sur le marché des destinations soleil, la capacité de Transat est inférieure d'environ 6 % à celle offerte l'an passé. À ce jour, 41 % de cette capacité est vendue, les coefficients d'occupation sont supérieurs de 1,2 % et les prix de vente sont supérieurs de 1,4 % à ceux enregistrés à pareille date l'année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est inférieure de 2 % à celle déployée l'hiver dernier. À ce jour, 44 % de cette capacité est vendue, les coefficients d'occupation sont supérieurs de 2 % et les prix de vente sont similaires.
En France, où l'hiver représente la basse saison, par rapport à l'an passé à la même date, les réservations sont inférieures de 5 % et les prix de vente sont similaires.
L'impact de la faiblesse du dollar canadien, net de la baisse du coût du carburant, sera une hausse des charges opérationnelles de 1,3 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel.
En conclusion, le marché des destinations soleil au départ du Canada représente une partie substantielle de l'activité de Transat durant la saison d'hiver, et sur ce marché les marges sont particulièrement minces et volatiles. Les facteurs suivants rendent pour le moment les pronostics difficiles : la capacité globale sur le marché est supérieure de plus de 10 % à celle de l'année précédente, une portion importante de la capacité reste à vendre, les réservations se font à la dernière minute, le dollar canadien s'affaiblit par rapport au dollar américain et le prix du carburant baisse. À ce jour, les marges générées sont semblables à celles de l'année dernière à pareille date. Sachant que l'an dernier les résultats ont considérablement souffert d'une baisse soudaine du dollar canadien amorcée fin décembre, il est difficile de faire un pronostic comparatif pour l'ensemble de la saison.