Afin de vous offrir une service optimal, ce site utilise des cookies.
En utilisant notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies. En savoir plus
***PAX à destination*** Icon of the Seas: «Il ne s'agit pas de construire le plus grand navire, mais le meilleur»
L'Icon of the Seas, le nouveau méganavire de Royal Caribbean International, qui a terminé vendredi (26 janvier) une série de croisières en avant-première au départ de Miami, se veut actuellement le plus grand navire de croisière du monde.
Mais selon Lisa Connell, directrice des ventes pour le Canada chez RCI, la taille n’est pas ce qui importe le plus…
« Il ne s'agit pas de construire le plus grand navire, mais de construire le meilleur navire. Il s'agit de concevoir la meilleure expérience et de la concrétiser », a expliqué Mme Connell en entrevue avec PAX, le 25 janvier, dans l'AquaTheatre du navire.
LIRE PLUS – ***PAX à destination*** Premières impressions sur l'Icon of the Seas
L'ADN de Royal Caribbean
Elle rappelle que les vacances familiales et multigénérationnelles ont toujours fait partie de l'ADN de Royal Caribbean. Selon elle, Icon of the Seas est l’aboutissement de tout ce que la marque, vieille de près de 56 ans, a accompli.
« Nous savons qui nous sommes. Nous savons ce que nous faisons bien. Et nous le faisons très bien. C'est ce qui donne vie à ce navire », lance-t-elle.
Ainsi, l'Icon possède tous les atouts dont les enfants raffolent, des toboggans aquatiques à Thrill Island au Surfside coloré pour les jeunes familles, avec son carrousel et son parc aquatique.
Les adultes ne sont pas en reste. Le navire futuriste comprend une section Hideaway inspirée des clubs de plage, une terrasse à plusieurs niveaux réservée aux adultes, avec des chaises longues, des bains à remous et une piscine à débordement suspendue à 135 pieds au-dessus de l'océan...
LIRE PLUS – Lionel Messi devient l'icône de l'Icon of the Sea
Des expériences pour tous les goûts
Mme Connell compare l'Icon à un centre de villégiature de luxe que l'on pourrait trouver à Las Vegas.
« Que vous soyez une famille, un couple ou des filles en escapade, vous vivrez des expériences différentes. Vous pouvez venir et avoir toutes les sensations que vous voulez, ou vous détendre », dit-elle.
Vicki Freed, première vice-présidente de Royal Caribbean chargée des ventes, du soutien commercial et des services, a fait écho à ces remarques en déclarant aux médias, en début de semaine, qu'outre Vegas, le marché cible d'Icon était celui des familles qui, par exemple, partent en vacances à Walt Disney World, à Orlando.
« Nous pensons être très compétitifs par rapport à une marque comme Disney. À bien des égards, notre champ d'action est plus large que celui de Disney. Les clients de Disney sont généralement âgés de trois à neuf ans. Par conséquent, si l'on considère notre programme pour adolescents, notre FlowRider et notre mur d'escalade, ainsi que toutes les activités que nous proposons, nous pensons que nous nous adressons également aux adolescents. »
Redressement post-pandémique
L'arrivée de l'Icon of the Seas s'inscrit dans le cadre du redressement post-pandémique de Royal Caribbean.
Selon Lisa Connell, les activités de RCI au Canada – largement motivées par les familles et les amis désireux de voyager ensemble après des années de séparation dues à la pandémie – ont déjà dépassé les niveaux de 2019.
Le marché des réunions et des incentives ainsi que les groupes d'affinités ont également rebondi avec vigueur, dit-elle.
Les années 2024 et 2025 sont déjà marquées par un pic des ventes, d'autant plus que le navire jumeau de l'Icon, le Star of the Seas, se prépare à faire ses débuts en 2025.
En outre, le sixième navire de la classe Oasis de Royal Caribbean, Utopia of the Seas, devrait également être lancé cet été.
Quant à l'Icon, la forte demande pour ce navire a battu des records. Ainsi, le premier voyage officiel du navire, prévu pour le 27 janvier, s'est rapidement vendu en octobre 2022.
Les dirigeants affirment que la saison inaugurale de l'Icon se remplit rapidement et que les suites haut de gamme, comme l'Ultimate Family Townhouse de trois étages, sont déjà toutes vendues.
Réserver sans attendre
C'est pour cette raison que Lisa Connell conseille vivement aux professionnels de réserver leurs clients à l'avance.
« Les conseillers en voyages doivent réserver plus longtemps à l'avance », dit-elle, en expliquant que l'inventaire de Royal est vendu sur une plateforme mondiale. « Lorsque l'inventaire s'ouvre, il s'envole ! »
LIRE PLUS – RCI dévoile un premier aperçu de l’Icon of the Seas
Attirer de nouveaux adeptes de la croisière
Si l'Icon attire assurément l'attention, la stratégie du navire n'est pas de détourner les clients des autres marques.
« Notre objectif est de faire découvrir les croisières aux nouveaux venus, explique Lisa Connell. Beaucoup de gens continueront à voyager par voie terrestre. Mais il y a aussi des gens qui veulent quelque chose de différent, qu'il s'agisse de voyageurs FIT ou de personnes qui apprécient les centres de villégiature tout compris. »
Selon Mme Connell, c'est là que tous les conseillers en voyages ont la possibilité de développer leurs activités – et l'équipe de vente de Royal Caribbean est là pour les aider, dit-elle. « Nous pouvons aider les conseillers à comprendre quel type de clients ils ont et comment ils peuvent travailler au sein de leur communauté. »
Une formation adéquate
Pour les agents qui découvrent les croisières, comprendre un navire aussi gigantesque que l'Icon of the Seas peut certainement s'avérer déconcertant. Mais ce n'est pas forcément le cas lorsqu'ils sont guidés par une formation adéquate.
Le portail de formation de la compagnie de croisières, Royal Caribbean University, est un bon point de départ pour tout voyage de vente.
LIRE PLUS – PUBLI-VIDÉO – Voici le Icon of the Seas !
Des navires toujours de plus en plus grands ?
L'Icon of the Seas est peut-être le plus grand navire de croisière du monde, mais il ne l'est pas de beaucoup. Il est environ 6 % plus grand que le Wonder of the Seas de la classe Oasis, qui a fait ses débuts l'année dernière.
Le Wonder possède en fait plus de cabines (2874) que l'Icon (2805), mais l'Icon en transporte davantage de passagers en raison de son taux d'occupation plus élevé.
Les navires de Royal Caribbean vont-ils continuer à devenir de plus en plus grands ?
Lors d'une conférence de presse tenue en début de semaine, Jason Liberty, PDG du Royal Caribbean Group, a déclaré que les contraintes portuaires déterminaient en fin de compte la taille des navires de la compagnie de croisières.
Vicki Freed a pour sa part indiqué aux journalistes qu'elle ne s'attendait pas à une augmentation majeure de la taille des navires de la classe Icon. « Il s'agit probablement d'une augmentation d'un ou deux centimètres », a-t-elle déclaré.
Cependant, « grâce à la taille, il y a plus de choix. Et c'est ce que les gens veulent », a ajouté Mme Freed.
Lisa Connell précise qu'il n'y a « pas de limite » au nombre de navires de classe Icons qui seront construits. « Tout le monde veut un de ces navires maintenant qu'il a pris vie », lance-t-elle.
Lors d'une séance de questions-réponses destinée aux conseillers en voyages naviguant sur l'Icon, le PDG de Royal Caribbean International, Michael Bayley, a laissé entendre qu'un navire Icon ferait ses débuts à Galveston, au Texas.
Lisa Connell et son équipe canadienne ont passé près de deux semaines à accueillir des conseillers en voyages sur l'Icon pour des croisières en avant-première, et bien que l'attente d'un nouveau navire mette toujours la pression sur la compagnie, l'arrivée de l'Icon a « changé la donne », dit-elle.
« Chaque fois que l'on sort un nouveau navire, c'est excitant. L'équipe est rayonnante. Nos joues sont douloureuses à force de sourire et de s'amuser. C'est beaucoup de travail, mais nous sommes tellement fiers », conclut-elle.