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La Compagnie Française de Croisières: une nouvelle compagnie 100% francophone qui cible les Québécois
Une toute nouvelle compagnie de croisières premium, 100 % française et dédiée à 100 % aux francophones… Un navire de 1100 passagers, ni trop grand ni trop petit, fraichement rénové... Des itinéraires originaux au départ de Marseille et du Havre…
Voilà qui a tout pour plaire aux Québécois !
C’est du moins la ferme conviction de Clément Mousset, président de la Compagnie Française de Croisières. Le cofondateur de CFC était récemment de passage au Québec pour présenter aux acteurs locaux de l’industrie sa jeune compagnie, dont la flotte ne compte (actuellement) qu’un navire : le Renaissance.
Créer des partenariats
La visite de Clément Mousset au Québec était sa première incursion sur notre territoire (en plein mois de février !) – mais sans doute pas à sa dernière puisque CFC vise en priorité les marchés francophones.
Pour développer la marque de ce côté-ci de l’Atlantique, CFC fait appel à un représentant qui connaît bien le Québec : Nicolas Bilek. L’ex-ambassadeur de Ponant a d’ailleurs accompagné Clément Mousset tout au long de sa tournée québécoise. Il a aussi participé à l’entretien avec PAX.
Vivre la croisière dans la langue de chez nous
Clément Mousset œuvre dans l’industrie du tourisme-voyage et des croisières depuis 25 ans. Il a notamment agi comme directeur commercial France de Royal Caribbean et Celebrity. À ce titre, il a pu constater que les Québécois sont friands de croisières…
Clément Mousset relate qu’à l’instar de nombreux Français, plusieurs croisiéristes québécois qui lui ont confié, au fil des années, à quel point ils aimeraient pouvoir vivre leurs expériences de croisière dans leur propre langue.
« Ça me paraît tout à fait logique de proposer aux Français, aux Québécois et aux autres francophones du monde, des croisières leur permettant d’être accueillis dans leur langue, de s’exprimer dans leur langue, et de découvrir l’Europe et le monde entier dans leur langue », dit-il.
Tous les membres d’équipage en contact avec les passagers du Renaissance parleront donc la langue de chez nous – ce qui n’était assurément pas le cas lorsque le navire portait le nom de Maasdam et qu’il faisait partie de la flotte de Holland America.
Un navire chaleureux, à la fois intemporel et contemporain
Construit en 1993, le navire de 219 m possédait à l’origine une capacité de 1258 passagers. CFC a volontairement réduit cette capacité à 1100 passagers (+ 560 membres d’équipage). Sur les 629 cabines du Renaissance, 154 possèdent un balcon privé ou une terrasse et 80 % d’entre elles sont extérieures.
Décrit par CFC comme « chaleureux et à la fois intemporel et contemporain », le navire abrite cinq restaurants (y compris La Table du Chef, gastronomique) et une douzaine de salons et bars. Il dispose aussi d’un théâtre de 600 places (La Belle Époque), d’un casino, d’un vaste espace bien-être doté d’un spa, d’un grand centre de fitness, et de deux piscines. L’une (extérieure) est à l’arrière tandis que l’autre niche au centre du navire (sous un dôme vitré rétractable en fonction de la météo).
LIRE PLUS – La Compagnie Française de Croisières reporte le début de ses opérations à mai 2023
L’Irlande et l’Europe du Nord pour commencer
Le Renaissance prévoyait débuter ses opérations le 10 février de Marseille, mais les difficultés d’approvisionnement de certains matériaux nécessaires à sa remise à neuf ont contraint CFC à reporter son baptême au 9 mai.
Finalement, c’est le 14 mai que la croisière inaugurale – Rythmes et Légendes Celtes, 12 jours – mettra le cap sur l'Irlande au départ du Havre. La suivante – Royaume du Nord et de la Baltique – visitera le Danemark, la Suède et les Pays-Bas du 28 mai au 11 juin.
Notons que, dans le cadre d’une offre de lancement valide jusqu’à la fin de mars, « un passager payant égale le deuxième gratuit » sur une sélection de croisières. En outre, les passagers peuvent obtenir jusqu’à 20 % de réduction sur les forfaits boissons.
Remettre à jour la tradition des voyages au long cours
Le Renaissance proposera des croisières couvrant généralement douze jours ou plus, toujours au départ du Havre et de Marseille.
CFC s’enorgueillit en effet de renouer avec la « tradition des voyages au long cours » – une tradition permettant de « prendre le temps de voyager, de découvrir et de créer des liens inoubliables avec votre navire, son équipage et de nouvelles destinations », fait valoir la compagnie.
En 2024, le Renaissance proposera même un voyage de 68 nuits. À noter : ce long itinéraire touchera exceptionnellement aux Caraïbes – une première, dont CFC n’entend toutefois pas faire une habitude !
Clément Mousset explique que le choix d’offrir des itinéraires un peu plus longs répond à une demande qui a été exprimée par une forte majorité des passagers lors d’une enquête de CFC. « Nous mettons le passager au cœur de nos décisions », dit-il.
« On ne refait jamais la même chose »
Clément Mousset indique que CFC a « trois saisons ». De janvier à avril, le Renaissance vogue ainsi autour du monde; de mai à août, il visite l’Europe du Nord au départ du Havre; et de septembre à décembre, il sillonne la Méditerranée depuis Marseille.
M. Mousset précise que CFC ne fera jamais deux fois le même itinéraire consécutivement. Certes, les points de départ et d’arrivée restent les mêmes, mais les itinéraires diffèrent d’un départ à l’autre.
« On ne refait jamais la même chose », résume-t-il.
Il précise que tous les itinéraires ont cependant en commun leur volonté de permettre aux passagers de profiter de plus de temps lors des escales (comparé à d’autres compagnies).
Relancer les croisières à la française
La flotte de CFC ne devrait pas compter qu’un seul navire bien longtemps.
En effet, Clément Mousset révèle que la compagnie est déjà en pourparlers pour l’acquisition de deux navires (un peu plus gros que le Renaissance : entre 1400 et 1600 passagers), après quoi CFC envisage la construction de ses propres navires (pour livraison en 2032 et 2039).
Le président de CFC explique qu’il demeure possible, actuellement, de trouver d’intéressants navires de taille intermédiaire – la taille adéquate pour son marché cible. « Mais rendu à un certain point, il n’y en aura plus et il faudra construire des navires neufs », dit-il.
Clément Mousset juge impensable que CFC intègre un jour des navires de 2000, 3000 ou 4000 passagers à sa flotte. Selon lui, une telle capacité serait incompatible avec le mandat que s’est donné la compagnie.
CFC est toutefois convaincue que son arrivée va favoriser le développement du marché des croisières en France – de la même manière que l’apparition de compagnies ciblant les marchés allemand ou britannique a eu cet effet en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
M. Mousset avance que l’apparition de CFC viendra ainsi combler le retard du marché francophone, auquel aucune compagnie de croisières ne s’est vraiment dédiée depuis les Croisières Paquet à une autre époque.
À votre disposition !
Clément Mousset souligne que, pour atteindre ses objectifs, CFC compte collaborer étroitement avec le réseau de distribution des agences de voyages. Et pour ce qui est plus spécifiquement du Québec, la compagnie compte aussi sur la création de partenariats avec des acteurs locaux.
« Nous sommes sur des pistes très prometteuses », mentionne à ce propos Nicolas Bilek, en invitant les agences qui souhaiteraient organiser des soirées découvertes de CFC pour leurs clients ou de formation pour leurs conseillers à le contacter (n.bilek@cfc-croisieres.fr).
« Je me tiens à leur disposition », conclut-il.
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