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Le mpox n'est PAS la nouvelle COVID; l'OMS ne préconise pas de restrictions générales de voyage
Alors que le mpox a été récemment déclaré « urgence de santé publique de portée internationale », l'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que le mpox n’est pas la nouvelle COVID-19. Contrairement à la pandémie de coronavirus, les experts estiment que le mpox peut être maîtrisé grâce à des stratégies éprouvées – sans imposer de restrictions générales sur les voyages.
Pas de panique : le mpox est contrôlable
En effet, le Dr Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, a souligné que le mpox et la COVID-19 sont deux situations très différentes.
« Ce n’est pas la même chose que le Covid-19, et le mpox peut être maîtrisé », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à Genève. Cette distinction est cruciale, car elle influence directement la réponse de l’OMS face à l’épidémie actuelle.
Le mpox, bien que préoccupant, se propage principalement par contact direct avec les lésions cutanées de personnes infectées, notamment lors de rapports sexuels. Grâce à cette compréhension, les autorités sanitaires savent comment endiguer sa propagation, contrairement aux incertitudes qui entouraient la Covid-19 à ses débuts.
mpox : des mesures ciblées plutôt que des restrictions générales sur les voyages
Un des points clés de la réponse de l’OMS est de ne pas préconiser de restrictions de voyage généralisées. L'Organisation préfère mettre l'accent sur des mesures ciblées qui permettent de contenir le virus sans perturber inutilement les déplacements internationaux ni les économies locales.
L’OMS recommande ainsi d’établir ou de renforcer les accords de collaboration transfrontalière concernant la surveillance et la gestion des cas suspects de mpox – mais sans recourir à des restrictions générales sur les voyages et le commerce. L'objectif est de minimiser l'impact économique tout en assurant la santé publique.
Au lieu de restrictions globales, l’OMS préconise une communication claire avec les voyageurs, basée sur les faits et non sur la peur. Les conseils doivent être adaptés en fonction des risques réels et porter sur les pratiques préventives, comme éviter les contacts avec des personnes présentant des symptômes de mpox et consulter un professionnel de santé en cas de doute.
mpox : une approche fondée sur la science
La réponse recommandée par l'OMS repose sur des mesures de santé publique éprouvées, incluant la surveillance accrue des cas, des diagnostics précis, et la vaccination ciblée des groupes à risque. Ces stratégies ont déjà prouvé leur efficacité dans le passé, notamment lors de l’épidémie en Europe où la propagation a pu être maîtrisée.
L’OMS met en avant l’importance de baser toutes les actions sur la science, en évitant la panique et la stigmatisation.
Le Dr Kluge a appelé à des actions mondiales coordonnées pour éliminer le mpox, évitant ainsi de répéter les cycles de panique et de négligence observés lors de la pandémie de COVID-19.
mpox : leçons tirées de l’épidémie en Afrique
Rappelons que l'épidémie de mpox qui sévit actuellement en Afrique, notamment en République démocratique du Congo et dans d'autres pays de la région, a conduit l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. Le clade 1b du mpox, qui touche principalement l'Afrique de l'Est, est particulièrement préoccupant.
Cependant, l'OMS rappelle que ces situations peuvent être gérées efficacement avec une réponse coordonnée et fondée sur les données scientifiques.
L'OMS encourage également la solidarité internationale, en particulier entre l'Europe et l'Afrique, pour une réponse unie face au mpox. L’organisation insiste sur l'importance de la collaboration entre les gouvernements et les autorités sanitaires pour renforcer la surveillance, la communication et la gestion des cas, tout en maintenant des échanges commerciaux et des voyages sécurisés.
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