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Jeudi,  12 juin 2025   17:03
Une leçon à 753$: faire affaire avec un pro peut éviter bien des tracas!
[Friends Stock/Shutterstock]


Les conseillers en voyages le savent mieux que quiconque : aucun détail n’est trop petit – surtout lorsqu’il est question des noms sur les billets d’avion.

Pour de nombreux voyageurs, c’est une leçon apprise à leurs dépens… parfois coûteusement.

L’histoire de Cathy Rea, une voyageuse ontarienne, en est un exemple parlant. Son expérience récente rappelle l’importance de l’exactitude des documents – et, peut-être, celle du recours à un professionnel du voyage.

Comme l’a rapporté CTV News, Mme Rea croyait que tout était en règle pour son vol de retour avec Flair Airlines après une croisière en Alaska, à l’été 2024. Elle venait de célébrer son 40e anniversaire de mariage avec son époux Paul, entourée d’amis.

Mais la fête s’est transformée en mauvaise surprise à cause d’un léger détail : son billet indiquait « Cathy Rea », alors que son passeport portait le nom « Catherine Rea ».


Un détail… à 753 $

Cette simple différence a suffi pour qu’on lui refuse l’embarquement – et qu’on lui réclame 753 $ pour un nouveau billet.

Ce n’est pas elle qui avait réservé ses billets. C’est un ami, avec qui elle avait déjà voyagé auparavant, qui s’en était chargé. Tout s’était bien déroulé à l’aller, mais à son retour de Vancouver vers Kitchener-Waterloo (Ontario), elle a constaté l’erreur.

Arrivée à l’aéroport YVR avec sept heures d’avance, Cathy a tenté de régler la situation. Mais un représentant de Flair a été catégorique : pas de correspondance parfaite entre le billet et la pièce d’identité, pas d’embarquement.

Pourquoi ? Parce que la période pour modifier un nom – 72 heures avant le départ –était expirée. Seule solution : acheter un nouveau billet… pour le même vol, au même siège.


Une politique sans appel

Cathy Rea a par la suite porté plainte à l’Office des transports du Canada (OTC), mais attend toujours une décision, selon CTV.

Elle a aussi réagi en voyant un autre reportage de CTV concernant un cas similaire : un voyageur avait pu corriger son nom, le jour même, pour moins de 100 $.

Flair a toutefois précisé à CTV que ce n’était pas possible en août 2024, au moment du retour de Mme Rea : les changements de nom devaient impérativement être faits par l’intermédiaire du centre d’appels au moins 72 heures avant le départ.

En clair, au moment du départ, la seule option offerte était l’achat d’un nouveau billet au nom correspondant au passeport.


Le rôle des conseillers en voyages

Cette mésaventure met en lumière la valeur ajoutée des conseillers en voyages.

Ces professionnels connaissent les règles. Ils savent que les écarts de noms peuvent être des motifs de refus d’embarquement par les transporteurs ou les autorités aéroportuaires. Ils savent aussi comment et quand corriger une erreur avant qu’elle ne coûte cher – et quelles compagnies sont plus ou moins flexibles à ce sujet.

« Ce ne sont pas des frais cachés », a déclaré Sandy Willett, de Direct Travel, à CTV. « Toutes les compagnies aériennes vous factureront ou vous refuseront l’embarquement… c’est une règle connue depuis toujours. »

Bref : faire appel à un conseiller peut impliquer des frais minimes… bien moindres que ceux qu’on risque de payer quand on apprend les règles trop tard.


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