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Réouverture de Jardines del Rey : une Québécoise raconte son expérience
À son arrivée à Cayo Coco le 4 septembre, l’appareil d’Air Canada a eu droit à un water salute. Ne connaissant pas cette tradition de l’aviation, la passagère Patricia Maheux a cru, pendant un moment, qu’on voulait asperger l’avion de désinfectant dans le contexte de COVID-19 !
Patricia Maheux s’est vite rendu compte qu’il s’agissait, en fait, d’une manifestation de la joie des Cubains à l’occasion du retour des vacanciers canadiens !
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Derrière les masques, des sourires !
Comment le séjour des clients de Vacances Air Canada s’est-il ensuite déroulé ? PAX a contacté la résidente de Québec, après son retour, pendant qu’elle vivait sa quarantaine. L’agente externe pour Voyage Récréatif – une habituée de Cuba – a gentiment accepté de partager son expérience.
« Dès notre débarquement, on a reçu beaucoup d’amour de la part des Cubains. On s’est vraiment sentis bienvenus. Il y avait des drapeaux canadiens et cubains... On devinait les sourires derrière les masques ! »
Et derrière leurs masques, les Cubains ont aussi démontré qu’ils prenaient les nouvelles mesures sanitaires très au sérieux. Les bagages à main ont été vaporisés et tous les passagers ont dû passer un test de dépistage de COVID-19 (avec prélèvements dans le nez et dans la bouche).
« Ce n’était pas une surprise : on nous avait prévenus. On ne peut pas dire que c'est agréable, mais ça s’est bien passé. Ça a pris environ 45 minutes, puis on a été transféré à notre hôtel en attendant les résultats, qui seraient disponibles dans les 24 heures. »
Heureusement, aucun passager n’a obtenu de résultat positif.
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L'ambiance
Il va sans dire que le Memories Flamenco Beach Resort , où séjournait Patricia Maheux, n’était pas rempli à pleine capacité. Elle estime qu’ils n’étaient qu’environ 75 clients sur le site. Elle a eu droit à une belle chambre avec vue sur l’océan.
« Et pas besoin de vous dire que le service a été excellent ! »
Pour ce qui est de l’ambiance, c'était plutôt tranquille, forcément. Patricia Maheux dit toutefois n’avoir aucunement souffert du manque d’animation.
« Mon conjoint et moi, nous aimons les endroits tranquilles, où on peut se reposer. Ne me demandez pas de vous parler de ce qui se passait sur le site après 21 h, car j’étais déjà couchée ! » lance-t-elle.
L’exception à cette règle : le dernier soir du séjour. Patricia Maheux raconte avoir beaucoup apprécié le souper-spectacle présenté ce soir-là...
Patricia Maheux a relevé que tous les membres du personnel de l'hôtel portaient masque et gants, en tout temps, à l’intérieur comme à l’extérieur – « malgré la chaleur », compatit-elle.
Pour leur part, les clients ne devaient porter le masque que quand ils circulaient à l’intérieur. Et on les invitait à utiliser du gel désinfectant chaque fois qu’ils passaient de l’extérieur à l’intérieur.
Restauration
Aucun restaurant du Memories Flamenco Beach Resort ne proposait la formule buffet. Patricia Maheux n’y a vu que des avantages !
« C’était toujours du service à la carte et on pouvait se présenter au moment qui nous convenait, sans réservation. »
La variété était au rendez-vous, selon Patricia Maheux, puisqu’il y avait toujours au moins cinq ou six choix de plats. Et mieux encore : la qualité était aussi au rendez-vous.
« Je suis une habituée de Cuba. Je ne compte plus le nombre de fois que j’y suis allée depuis 25 ans ! J’adore Cuba… mais je sais qu’il peut parfois y avoir des manques en ce qui concerne la nourriture. J’avais prévenu mon mari que ce serait peut-être encore plus le cas cette fois-ci, en pleine pandémie, alors que l’hôtel rouvre après plusieurs mois... »
Mais ça n’a pas du tout été le cas.
« On a très, très bien mangé toute la semaine. On n’a manqué de rien ! »
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Rien à redire… ou presque
En fait, on a beau insister, Patricia Maheux ne trouve rien à redire de son expérience cubaine.
« Quand on décide de partir en voyage dans une période comme celle que l’on vit actuellement, il faut accepter que tout ne se passera peut-être pas exactement comme d’habitude, ou comme ce qu’on avait prévu. Il faut être ouvert à cette possibilité et assumer le risque. Mais dans notre cas, il n’y a rien eu à déplorer… »
Ou presque…
« La seule chose embêtante qui nous soit arrivée, c’est au retour, quand on a appris que notre vol de correspondance vers Québec avait été annulé. Pas question d’aller se promener à Montréal puisqu’il faut immédiatement se mettre en quarantaine... »
Patricia Maheux et son mari sont donc rentrés chez eux en taxi. Elle a avisé son agent de Voyages à Rabais et présenté une réclamation.
Prête à repartir
Patricia Maheux assure que sa quarantaine se passe très bien et qu’elle en observe scrupuleusement les règles.
L’isolement de 14 jours ne change rien à ses activités d’agente externe puisqu’elle a mis celles-ci en veilleuse pour la durée de la pandémie. Par contre, celle qui est principalement coiffeuse dans la vie est impatiente de raconter son voyage à ses clientes !
Patricia Maheux prévoit déjà de repartir, quelques semaines, durant le temps des Fêtes. Elle espère qu’à ce moment, l’avis d’éviter les voyages non essentiels sera levé. Mais s’il ne l’est pas, ça ne sera pas un empêchement !
Néanmoins, puisque deux précautions valant mieux qu’une, Patricia Maheux contractera sans doute de nouveau une assurance personnelle, pour compléter l’assurance offerte à tous les voyageurs par Vacances Air Canada.
« Il faut toujours lire attentivement tout ce qui est écrit en petits caractères », rappelle-t-elle en conclusion.