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Mardi,  18 novembre 2025   5:24
La moitié des conseillers en voyages canadiens facturent désormais des frais
[Unsplash]


L’évolution des attentes des voyageurs pousse les conseillers en voyages du monde entier à facturer des honoraires professionnels, révèle une nouvelle étude de la World Travel Agents Associations Alliance (WTAAA).

« Les voyageurs d’aujourd’hui veulent des itinéraires complexes, une tarification transparente et un service 24/7. Ils veulent aussi des conseillers capables de mettre pleinement leur expertise au service de la création du voyage parfait. Les frais professionnels permettent aux conseillers d’agir comme de véritables consultants, et non comme de simples exécutants », affirme Otto de Vries, directeur général de la WTAAA, dans un communiqué.


Plutôt que de dépendre des commissions des fournisseurs...

L’étude de la WTAAA confirme que cette tendance est devenue la norme dans les principaux marchés mondiaux.

Plutôt que de dépendre des commissions des fournisseurs, de plus en plus de conseillers facturent directement leurs clients pour leur expertise – à l’image des avocats ou des conseillers financiers.

« Il s’agit d’un nouveau chapitre pour notre industrie, déclare M. de Vries. Nous assistons à une transformation structurelle : les conseillers en voyages ne sont plus définis par ce qu’ils réservent, mais par ce qu’ils savent. Ils sont de plus en plus rémunérés comme de vrais professionnels, ce qui se traduit, pour les voyageurs, par une planification personnalisée, une meilleure transparence et une relation fondée sur la confiance. »


Une nouvelle norme dans l’industrie... mais des écarts selon les marchés

Les taux d’adoption des frais varient selon les marchés. La Nouvelle-Zélande arrive en tête avec plus de 95 % des agences facturant des frais, selon l’étude.

Aux États-Unis, 55 % des conseillers imposent des frais, alors qu’au Canada, environ 50 % le font, bien que certains rapportent un manque d’assurance lorsqu’il s’agit de présenter leur modèle tarifaire directement aux clients.

L’adoption des frais demeure limitée dans une grande partie de l’Asie-Pacifique, et en Amérique latine, les attentes culturelles continuent de favoriser les modèles tarifaires intégrés. Toutefois, les agences axées sur le luxe commencent à mettre en place des forfaits de consultation.


La communication, facteur clé d’acceptation

Même si une résistance initiale a été observée dans certains marchés (70 % des répondants ont signalé des réactions négatives), les agences ayant réussi à implanter les frais ont misé sur une communication claire de leur valeur.

« Les clients ne rejettent pas les frais, ils rejettent les frais mal expliqués », note une agence allemande citée dans l’étude. « Lorsqu’on explique que notre acompte de 150 € couvre 10 heures de recherche de villas exclusives et de négociation de tarifs de groupe, ils comprennent immédiatement la valeur de l’investissement. »


« Un bon conseil, ça se paie ! »

L’étude met en lumière de nouvelles structures tarifaires inspirées d’autres professions de confiance, comme les dépôts de consultation, les tarifs forfaitaires pour la planification de voyage, les modèles d’abonnement pour les voyageurs fréquents et les ententes d’honoraires mensuels pour les clients corporatifs.

« Cette évolution redonne aux conseillers la place qu’ils méritent : celle de professionnels de confiance dont l’expertise mérite une juste rémunération. L’avenir appartient à ceux qui assument pleinement la valeur de leurs services, car un bon conseil, ça se paie », conclut Otto de Vries.


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