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Dimanche,  8 septembre 2024   19:54
Dépistage avant le vol pour le Canada : le test LAMP accepté en plus du test PCR – mais pas les faux tests!

Quand le gouvernement du Canada a annoncé, fin décembre, qu’à partir du 7 janvier un résultat négatif de test COVID devrait être présenté avant un vol à destination du Canada, le seul test acceptable mentionné était le test de réaction de polymérisation en chaîne (PCR).

Toutefois, un autre test est également accepté : le test d’amplification isotherme à médiation par boucle (LAMP). On l’a appris le 6 janvier, en même temps que le gouvernement annonçait de légers assouplissements temporaires à sa nouvelle exigence.

Ce jour-là, rappelons-le, Ottawa permettait que, pour 24 destinations où les capacités de dépistage sont limitées, les tests puissent être effectués dans les 96 heures (au lieu de 72 heures), et ce, jusqu’au 14 janvier.

L’acceptation des tests LAMP ne faisait toutefois pas partie des assouplissements temporaires présentés ce jour-là. Elle fait partie des mesures de base.

Dans sa documentation, Transports Canada indique précisément que le test doit être effectué « à l’aide d’un test moléculaire de la COVID-19 » comme un test PCR ou LAMP.

Il spécifie aussi que « d’autres types de tests, comme les tests antigéniques, ne seront pas acceptés ».

Les tests PCR sont généralement considérés d’une fiabilité supérieure aux tests LAMP. Ces derniers sont, en revanche, plus faciles, plus rapides et moins chers à réaliser, exigeant moins d’équipement que les tests PCR.

Il revient au voyageur de s’assurer que…

Lorsque le voyageur se présente pour l’embarquement, il doit avoir en main sa preuve de test négatif, sans quoi on lui refusera automatiquement l’embarquement.

La preuve de résultat négatif peut être présentée sur papier ou sous forme électronique. Il revient au voyageur de s’assurer que le résultat négatif du test de laboratoire comprend les éléments de données suivants :

  • Nom et date de naissance du voyageur
  • Nom et adresse du laboratoire, de la clinique ou de l’établissement qui a effectué le test
  • Date à laquelle le test a été effectué
  • Méthode de test utilisée (p. ex., PCR ou LAMP)
  • Résultat du test (comme « négatif » ou « non détecté »)

Il importe que le voyageur s'assure que leur document satisfasse l’ensemble de ces exigences, car s'il est incomplet, mal rempli ou qu’il comporte des erreurs, il risque de se voir refuser l’embarquement. Il semble d'ailleurs que plusieurs voyageurs en auraient déjà fait la triste expérience…

soulignons qu'actuellement, le gouvernement « encourage » – mais n’oblige pas – les voyageurs à faire en sorte que leur test soit effectué dans « un laboratoire ou un établissement de dépistage fiable ».

Par exemple, il pourrait s’agir d’un laboratoire reconnu par le gouvernement local ou accrédité par un tiers (comme une organisation professionnelle ou une organisation internationale de normalisation), illustre-t-on.

Le gouvernement du Canada avertira les voyageurs s’il devient obligatoire d’effectuer les tests de COVID-19 dans certains laboratoires ou établissements accrédités en particulier.

Pour certaines destinations, des renseignements à propos des établissements locaux reconnus de dépistage de la COVID-19 sont disponibles sur Voyage.gc.ca.

Gare aux fausses preuves !

Il va sans dire : le recours à toute fausse preuve de résultat négatif à la COVID est vigoureusement déconseillé.

« L’utilisation d’un document douteux ou frauduleux peut entraîner le refus de l’embarquement du voyageur et l’imposition d’amendes pouvant aller jusqu’à 5000 $ en vertu de la Loi sur l’aéronautique publique », prévient Transports Canada.

Et ce n’est pas tout :

« Cela pourrait également entraîner des mesures supplémentaires imposées au voyageur à son arrivée au Canada par un agent de quarantaine de la santé publique. »

Cette information mérite d’être rappelée, alors qu’un article paru dans Le Devoir ce week-end révélait que les voyageurs canadiens peuvent facilement obtenir de faux tests négatifs de COVID-19.

Prétendant être une touriste canadienne à Cancún, la journaliste Stéphanie Vallet s’est procuré un tel test en moins de 60 minutes, moyennant 100 $. Et apparemment, le document aurait facilement pu tromper un agent des services frontaliers…

Cité dans l’article du Devoir, Christophe Hennebelle, vice-président des affaires publiques de Transat, ne s’étonne pas de l’émergence de ce type de fraude, compte tenu de « la précipitation avec laquelle cette mesure a été mise en place ».

M. Hennebelle indique que Transat informera les autorités si elle a des raisons de suspecter qu’une preuve de résultat négatif n’est pas légitime. Reste que la meilleure option, selon lui, aurait été d’imposer les tests de dépistage à l’arrivée au Canada, plutôt qu’au départ pour le Canada.


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