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Services frontaliers : Ottawa et l’AFPC entreprennent la médiation

Lundi (3 juin), le gouvernement du Canada a annoncé avoir entamé des négociations par voie de médiation avec l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) dans le but de parvenir à une entente sur le renouvellement de la convention collective du groupe Services frontaliers.
Auparavant, le syndicat qui représente les membres du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avait fait savoir que plus de 9000 membres de l’ASFC seraient en position de grève légale à compter du jeudi 6 juin.
Le syndicat a aussi rappelé que les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) ont voté à 96 % en faveur de la grève au début du mois.
Services frontaliers : à la recherche d’une entente équitable (et raisonnable)
Dans une déclaration, le gouvernement du Canada affirme avoir la ferme volonté de conclure à la table de négociation « une entente qui soit équitable pour les fonctionnaires et raisonnable pour les contribuables ».
De son côté, le syndicat revendique un régime de retraite équitable pour ses membres et la parité salariale avec leurs homologues des autres organismes d’application de la loi au pays.
Rappelant que les membres du groupe Services frontaliers sont sans contrat de travail depuis deux ans, l’AFPC soutient que l’employeur insiste pour soutirer des concessions à ses membres, plutôt que de négocier une entente qui les protégerait.
Services frontaliers : Ottawa optimiste de parvenir à une entente
Dans sa déclaration, le gouvernement du Canada évite manifestement de jeter de l’huile sur le feu, reconnaissant notamment que « les fonctionnaires du groupe Services frontaliers fournissent d’importants services aux Canadiens ».
Le gouvernement se dit également optimiste quant à la possibilité de parvenir à une entente « étant donné que les deux parties sont déterminées à négocier de bonne foi ».
Le gouvernement rappelle avoir déjà conclu des ententes pour plus de 80 % des fonctionnaires de l’administration publique regroupant un total de 17 unités de négociation.
« Et nous demeurons déterminés à faire de même pour les fonctionnaires du groupe Services frontaliers », conclut-il.