Politique en matière de cookies

Afin de vous offrir une service optimal, ce site utilise des cookies.
En utilisant notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies. En savoir plus

Jeudi,  17 juillet 2025   22:13
Perturbations à prévoir dès vendredi aux frontières si l’impasse persiste

Si aucune entente n’est intervenue avec l’employeur et le Conseil du Trésor cette semaine, les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays préviennent qu’ils emploieront des moyens de pression dès vendredi, 7 juin, à 16 h (HE).

« On espère encore pouvoir éviter la grève et d’éventuelles perturbations de la circulation des personnes et des biens aux frontières. On a posé un ultimatum au gouvernement Trudeau pour qu’il se décide enfin à négocier un contrat équitable pour les membres de son personnel », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC.

Cela dit, le syndicat mentionne que les négociations se poursuivent en médiation cette semaine « dans un ultime effort pour parvenir à une entente ».


Services frontaliers : « L’annonce des interruptions de travail nuit au processus de négociation »

Réaction du gouvernement du Canada à la suite de l’annonce du syndicat ?

« Les Canadiens et Canadiennes s’attendent à ce que ces questions en suspens soient réglées rapidement à la table de négociation, et l’annonce des interruptions de travail nuit au processus de négociation. »

Le gouvernement juge décevant que l’AFPC ait brandi la menace d’interruptions de travail alors qu’il souhaite vivement parvenir à une entente équitable en négociant de bonne foi.

« La négociation est un processus de concessions mutuelles. Le gouvernement est prêt à faire des concessions, mais chaque partie doit y mettre du sien », ajoute le gouvernement.

De son côté, l’AFPC rappelle que ses membres aux Services frontaliers sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans.

Le syndicat rappelle aussi que les moyens de pression exercés par le personnel de l’ASFC en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière, entraînant des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forçant la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.


Services frontaliers : « Les moyens de pression illégaux ne seront pas tolérés », prévient Ottawa

À cet égard, le gouvernement se fait toutefois rassurant. Il souligne qu’en vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral, les agents des services frontaliers qui occupent des postes de services essentiels ne peuvent pas faire la grève du zèle ni ralentir intentionnellement le traitement aux frontières.

« Même si le groupe Services frontaliers sera en position de grève légale à compter du 6 juin, 90 % des agents et agentes des services frontaliers de première ligne occupent des postes de services essentiels et doivent continuer à fournir des services frontaliers sans interruption afin d’assurer la sécurité du public. »

Le gouvernement du Canada mentionne aussi que les moyens de pression illégaux ne seront pas tolérés :

« L’Agence des services frontaliers du Canada prendra des mesures disciplinaires progressives ou d’autres mesures contre des titulaires de postes de services essentiels qui prennent part à des moyens de pression illégaux. »


Pour toute l’actualité du voyage : abonnez-vous à PAX. Suivez-nous sur FacebookLinkedIn et X – Twitter.


Indicateur