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Jeudi,  7 novembre 2024   21:54
Gare à la fièvre Oropouche, notamment au Brésil et à Cuba!
[Pexels / icon0 com]

Le 13 juin, le gouvernement du Canada a publié un avis sur la fièvre Oropouche dans les Amériques.

Des épidémies de fièvre Oropouche ont déjà été détectées dans les Amériques dans le passé, mais le nombre de cas de cette maladie est actuellement plus élevé que prévu. Des cas ont même été signalés dans certaines régions du Brésil, de la Bolivie et de Cuba – des endroits où aucun cas n’avait jamais été rapporté auparavant.

Le gouvernement invite donc les Canadiens à « prendre les précautions sanitaires en voyage » (niveau 1).  

Le virus Oropouche transmis par la piqûre d'un moucheron ou d'un moustique infecté

Santé Canada explique que la fièvre Oropouche est une maladie causée par le virus du même nom. Elle se transmet aux humains par la piqûre d'un moucheron (petite mouche) ou d'un moustique infecté.

Les moustiques sont plus actifs pendant la nuit, tandis que les moucherons sont plus actifs pendant l’après-midi. Les deux insectes peuvent être trouvés aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur des maisons.

La plupart des voyageurs courent un faible risque. Les personnes qui passent beaucoup de temps dehors peuvent courir un risque plus élevé en raison de leur exposition accrue aux insectes.

Il n’existe pas de vaccin pour prévenir l’infection par le virus Oropouche.

La fièvre Oropouche : des symptômes similaires à la dengue

La fièvre Oropouche peut être confondue avec la dengue. Les symptômes sont similaires et comprennent :

  • des nausées
  • la fièvre
  • des frissons
  • des vomissements
  • des maux de tête
  • des douleurs articulaires
  • de la douleur musculaire
  • la sensibilité à la lumière
  • de la douleur derrière les yeux

Certaines personnes peuvent également présenter une éruption cutanée.

Dans de rares cas, la fièvre Oropouche peut provoquer une maladie grave, telle qu'une méningite aseptique (inflammation des membranes qui entourent le cerveau).

Il n’existe pas de traitement spécifique pour la fièvre Oropouche. Les soins médicaux visent à contrôler les symptômes et à faciliter la récupération.

Recommandations pour éviter le virus Oropouche

La meilleure façon de se protéger en voyage contre le virus Oropouche est de prévenir les piqûres d'insectes en tout temps. Santé Canada recommande ceci aux voyageurs :

  • utiliser toujours un insectifuge approuvé sur la peau exposée. Pour de meilleurs résultats, il faut toujours suivre l'étiquette et lire le mode d'emploi.
  • appliquer correctement un insectifuge approuvé et adapté à l’âge sur la peau exposée.
  • envisager de limiter les activités de plein air lorsque les moucherons et les moustiques sont les plus actifs.
  • Se couvrir avec des vêtements amples de couleur pâle faits de matériaux tissés serrés, comme le nylon ou le polyester. Porter des pantalons longs et des chemises à manches longues, des chaussures ou des bottes fermées et un chapeau.
  • utiliser une toile moustiquaire (jour ou nuit) pour dormir à l’extérieur ou dans un bâtiment qui n’est pas complètement fermé.
  • penser à porter des vêtements traités au moyen d’un insecticide approuvé.

On recommande aussi aux voyageurs de consulter immédiatement un médecin si on présente des symptômes semblables à ceux causés par le virus Oropouche.

Enfin, après leur retour au Canada, les voyageurs devraient continuer de surveiller leur état de santé et consulter un médecin – en précisant où ils ont voyagé – s’ils présentent des symptômes semblables à ceux causés par virus Oropouche.




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