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Deloitte Canada : 77 % des Canadiens dépenseront plus que l'an dernier pour leurs voyages estivaux, mais…

Selon le premier rapport de Deloitte Canada sur les perspectives de voyages estivaux, 77 % des Canadiens dépenseront plus que l'an dernier.
Apparemment, la hausse des coûts et les pressions économiques constantes ne refroidissent pas les ardeurs à l'approche de la saison estivale.
En effet, selon le rapport intitulé « Perspectives sur les voyages estivaux en 2024 : les destinations canadiennes à l'honneur », les Canadiens planifient leurs vacances estivales avec enthousiasme et demeurent prêts à s'évader et à rattraper le temps perdu.
Les Canadiens prévoient de dépenser 2405 $ pour leur plus important voyage de l'été
Leslie Peterson (leader nationale du secteur Transports, accueil et services chez Deloitte Canada) avance que, malgré un climat économique imprévisible, les Canadiens accordent de l'importance à leurs projets de voyage pour la saison estivale qui approche et qu’ils sont plus désireux que jamais de profiter au maximum de leurs vacances.
Selon le rapport, dans l'ensemble, les consommateurs prévoient dépenser en moyenne 2405 $ en frais de transport et d'hébergement pour leur plus important voyage de l'été.
Les voyageurs du Centre du Canada (Ontario et Québec) dépenseront plus que ceux du reste du pays (2 459 $ en moyenne).
Par ailleurs, les membres de la génération X prévoient dépenser le plus pour les voyages (2671 $), alors que ceux de la génération Z, le moins (2100 $).
Néanmoins, les Canadiens continueront d'être sensibles aux prix, prévient-Mme Peterson.
Les Canadiens privilégieraient le Canada comme destination
D’ailleurs, selon le rapport, trois Canadiens sur quatre (74 %) auraient l'intention de rester au Canada. Et la plupart d'entre eux comptent demeurer dans leur région plutôt que de faire de longs voyages.
« Des évasions au bord d'un lac aux escapades dans les grandes villes, ils prévoient prendre leurs vacances dans notre magnifique pays », confirme Leslie Peterson.
L'Île-du-Prince-Édouard devrait accueillir la plus grande part de visiteurs de l'extérieur de sa région, 78 % d'entre eux provenant du Centre ou de l'Ouest/du Nord du Canada.
Qui sont les Canadiens les plus adeptes du tourisme durable et régénératif ?
Le rapport indique que les membres de la génération Z et les millénariaux sont les plus grands adeptes du tourisme durable et régénératif.
Ces deux groupes affirment en effet qu'il est important que leurs destinations et expériences de voyage démontrent une certaine forme de durabilité environnementale, comme une empreinte carbone réduite, des sources d'énergie renouvelable et des stations de recharge pour les véhicules électriques. Ils sont les plus disposés à participer à ces expériences de voyage et à payer pour le faire.
« La demande pour les voyages durables et régénératifs prend de l'ampleur, mais les Canadiens ne sont pas tous prêts à payer pour laisser un endroit en meilleur état qu'ils ne l'ont trouvé », nuance toutefois Leslie Peterson.
« Les entreprises touristiques qui parviendront à surmonter le scepticisme des clients potentiels en ce qui concerne l'écoblanchiment, en prenant soin d'expliquer la valeur à long terme des voyages durables et d'étayer leurs affirmations par des faits, favoriseront la confiance dans les offres de tourisme écologique et se positionneront à l'avant-garde de cette tendance naissante », ajoute-t-elle.
Les Canadiens seraient friands d'expériences de voyage autochtones
Le rapport de Deloitte démontrerait également que les Canadiens sont friands d'expériences de voyage autochtones (Premières Nations, Métis et Inuit), comme des ateliers culturels et des nuitées dans des hébergements traditionnels.
En effet, le rapport montre que le tourisme orienté vers les entreprises appartenant à des Autochtones ou exploitées par des Autochtones gagne du terrain, ce qui crée des occasions pour les entreprises touristiques et les communautés autochtones.
Cinquante-sept pour cent des Canadiens se disent susceptibles de participer à ces expériences éventuellement, les membres de la génération Z (75 %) et les millénariaux (68 %) étant les plus désireux d'y prendre part.
Les organisations touristiques autochtones gagneraient donc à faire équipe avec les gouvernements fédéral et provinciaux pour mieux se faire connaître et offrir de nouvelles expériences aux voyageurs.