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Corridor Québec-Toronto: les Canadiens préfèrent le TGV à un train à grande fréquence (TGF)
Une récente enquête révèle un soutien massif des Canadiens pour un train à grande vitesse (TGV) entre Québec et Toronto, plutôt qu’un train à grande fréquence (TGF) dans ce même corridor.
Réalisé pour le compte de VIA TGF (la société d’État dédiée au développement du projet), le sondage a été mené en ligne le 27 juillet auprès de 1006 Québécois et 1013 Ontariens.
TGV ou TGF : la vitesse, un critère déterminant
La Presse faisait état hier du sondage démontrant que 92 % des répondants privilégient le TGV. Ce résultat illustre un enthousiasme marqué pour un train capable d’atteindre des vitesses de 300 km/h, pouvant ainsi offrir un gain de temps significatif, par exemple, entre Montréal et Ottawa ou entre Ottawa et Toronto.
De plus, environ 60 % des participants se disent prêts à soutenir les investissements nécessaires pour réaliser ce projet ambitieux, malgré les coûts plus élevés du TGV comparés à l'option TGF.
Alors que le Canada est actuellement le seul pays du G7 sans réseau de TGV, d’aucuns avancent que le soutien populaire démontré par l’enquête pourrait influencer les décisions finales sur le projet. Déjà, l’évolution du débat a vu un recentrage sur le TGV plutôt que le TGF, avec un accent croissant sur les standards européens de vitesse et d'efficacité.
Le projet proposé impliquerait environ 1000 km de voies ferroviaires électriques, exclusivement réservées aux passagers. Cette initiative viserait à stimuler la croissance économique, améliorer la productivité, réduire les émissions de CO2 et promouvoir la durabilité environnementale.
Dans un entretien avec La Presse, Martin Imbleau, président-directeur général de VIA TGF, a souligné que la vitesse est un critère déterminant pour les usagers. Les consultations montrent que pour justifier l’investissement, le train doit offrir une vitesse nettement supérieure à celle des options actuelles, sinon les voyageurs pourraient préférer leurs voitures.
Le nombre d’usagers pourrait passer de 5 à 30 millions par an avec un TGV
Les projections de VIA TGF indiquent que le nombre d’usagers pourrait grimper de 5 millions à 30 millions par an avec un TGV, soutenant ainsi l’idée que ce projet pourrait être financièrement viable, surtout face à une croissance démographique rapide dans le corridor, notamment en Ontario.
Rappelons que VIA TGF a récemment reçu des propositions de trois consortiums majeurs. Le gouvernement Trudeau devrait annoncer cet automne le consortium retenu et l’option choisie, possiblement lors de la mise à jour économique et financière prévue en novembre par la ministre des Finances, Chrystia Freeland.