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IQUITOS ET LA JUNGLE
Anacondas, légendes et chamans vexés
Écrivain public à Iquitos |
La ville s’est fortement développée au début du siècle dernier grâce au boom du caoutchouc. Les célèbres « Barons du caoutchouc » qui ont fait des fortunes en quelques années ont laissé derrière eux leurs anciennes demeures coloniales aux murs en faïence importées d’Europe. L’atmosphère défraîchie du centre contraste avec le quartier populaire de Belen, et son fantastique marché coloré de tous les fruits tropicaux imaginables (et aussi beaucoup d’autres inconnus), tortues dépecées, cigarettes faites à la main vendues au poids, potions médicinales, piranhas, paiche (le plus gros poisson de l’Amazone pouvant atteindre deux mètres)... Juste à côté se trouve le quartier des maisons sur pilotis surplombant un fleuve asséché, produit par l’aridité touchant fortement toute l’Amazonie en ce moment.
C’est d’ici que nous voulons aller faire un tour en jungle. Les agence spécialisées ne manquent pas, l’une d’elles nous avait été conseillée chez South American Explorer à Cusco : Jungle Explorer. Orlando, un ancien commando qui a combattu contre le sentier lumineux, nous propose une semaine dans le parc national de Pacaya Samiria, une des plus grandes réserves protégées du Pérou. Nous partons le lendemain. L’entrée de la réserve se situe à une journée de bateau, LE moyen de transport en Amazonie. Un premier aperçu de ce qui nous attend pour la suite de notre voyage. Nos hamacs sont installés sur le pont surchargé et nous navigons jusqu’à Veinte de Enero (20 janvier, qui tire son nom de sa date de création),
La vieille ville d'Iquitos |
Le lendemain, c’est le départ en pirogue à moteur pour remonter la rivière Yanayacu sur une trentaine de kilomètres, jusqu’à ce que le niveau de l’eau ne nous permette plus d’aller plus loin. Ensuite, le but du jeu est de redescendre avec une plus petite pirogue, à la rame pour avoir plus de chances de voir des animaux. Nous avons emporté un minimum de nourriture de base, il faut donc pêcher et trouver de quoi manger dans la jungle tous les jours. Pour ce qui est de la pêche, il suffit d’une heure pour attraper suffisamment de piranhas pour un repas. Les coeurs de palmiers font un bon légume d’accompagnement, à raison d’un arbre par repas, l’équivalent de trois boîtes de conserve. Et une tortue qui a malencontreusement croisé notre chemin fera une excellente soupe.
Les cultures autour de 20 de Einero |
Un bébé caiman capturé la nuit |
Une légende intéressante du coin est la Puragua. Sorte de monstre du Lochness local, c’est un anaconda énorme pouvant atteindre 25m de long et 4m de large, capable de soulever des bateaux de plusieurs tonnes et engloutissant la terre et les arbres entourant ses proies, en une seule bouchée. Légende, elle ne l’est qu’à nos yeux tant personne ici ne remet en question sa véracité. Orlando connait de nombreuses personnes en ayant vu, et rêve de monter une expédition à la recherche de ces monstres vivant dans les profondeurs des fleuves de l’Amazonie.
De retour à 20 de Einero, nous regardons sur une carte l’infime partie du parc que nous avons explorée, le parc lui-même ne représentant qu’une minuscule partie de l’Amazonie. Nous allons prochainement nous rendre compte de son immensité en la traversant en bateau de Iquitos jusqu’a Belem, sur la côte Atlantique.
CONTACT
Jungle Explorer : Orlando peut organiser toute sorte d’expédition en jungle, d’une journée à plusieurs semaines, en luxueux lodges ou en hamacs.
Putumayo 263, Iquitos, Perou. Jungleexploreroe@hotmail.com