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Les associations mondiales d'agences de voyages unanimes: la fermeture des frontières n'est PAS la solution!

Les associations professionnelles d'agences de voyages du Canada (l’ACTA), des États-Unis (l’ASTA), de l’Afrique du Sud (ASATA), des Caraïbes (la CHTA), de l’Europe (l’ECTAA) ainsi que la WTAAA (World Travel Agents Associations Alliance) lancent un message commun aux dirigeants gouvernementaux du monde entier : la fermeture des frontières n'est PAS la solution!
Les six Associations soulignent qu’elles représentent collectivement des centaines de milliers de personnes travaillant dans des agences de voyages et des entreprises connexes du monde entier. Elles appellent d’une seule voix les dirigeants gouvernementaux du monde entier à accélérer la levée de toutes les interdictions de voyager spécifiques à un pays ou à une région.
« Nous appelons collectivement les dirigeants des gouvernements du monde entier à suivre les meilleures données scientifiques disponibles lors de la détermination des mesures frontalières, y compris les tests et les interdictions », clament les signataires du message, parmi lesquels on retrouve les dirigeants de l’ACTA et de l’ASTA, Wendy Paradis et Zane Kerby.
Le désir d'être perçu comme « faisant quelque chose »...
Aux yeux des six Associations, les nouvelles mesures frontalières n'apportent pas nécessairement une protection supplémentaire à la communauté.
« Il est essentiel que la politique gouvernementale soit guidée par la science, et non par la pression politique ou le désir d'être perçu comme " faisant quelque chose ", car ces mesures ont un impact significatif, parfois irréversible, sur les entreprises et les emplois », insistent les Associations.
Les six Associations précisent que la fermeture des frontières et la mise en place de nouvelles restrictions affectent des millions d'employés de l'industrie du voyage et du tourisme. Selon elles, les entreprises déjà vulnérables risquent de ne jamais se relever.
Soutenir les entreprises du voyage
Lorsque les élus prennent des décisions politiques de santé publique, ils doivent fournir des ressources financières aux industries et aux individus les plus touchés par leurs décisions, plaident les Associations.
« Nous implorons les gouvernements d'assumer la responsabilité de leurs actions en soutenant les entreprises qui dépendent des voyages jusqu'à ce qu'ils lèvent les restrictions et que les habitudes de voyage normales réapparaissent. »
Les Associations estiment que, jusqu'à présent, les réponses des gouvernements à ce facteur économique ont été, au mieux, inégales. À cet égard, le Canada est toutefois cité en exemple, « puisqu’il s'est engagé à soutenir les entreprises dépendant des voyages dans ce pays jusqu'en mai 2022 ».
« Nous nous exhortons les autres leaders mondiaux à suivre son exemple », suggèrent les Associations.
Soutenir la liberté de mouvement
Les six Associations rappellent que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déconseille aussi l'application de restrictions aux voyages ou au commerce dans les pays confrontés à des épidémies de COVID. Elles ajoutent que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a confirmé que les restrictions de voyage n'ont généralement aucun impact efficace sur la propagation du virus en Europe.
Bref, selon les Associations, les gouvernements du monde entier devraient donner la priorité à la distribution mondiale de vaccins, et ce, tout en continuant à soutenir la liberté de mouvement en utilisant des mesures scientifiquement testées et judicieuses : port du masque, protocoles sanitaires renforcés, exigences raisonnables en matière de tests et certificats de vaccination.
Outre Zane Kerby (ASTA) et Wendy Paradis (ACTA), les signataires du message sont Otto de Vries (ASATA), Lars Thykier (WTTAA), Eric Drésin (ECTAA) et Vanessa Ledesma-Berrios (CHTA).
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